Intériorité 

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Il y a en moi des paysages intérieurs. 

Il y a des îles et des déserts. 


Il y a des zones de turbulences. 


Et des espaces vides. 


Il y a des montagnes à gravir. 


Il y a des vallées pour se reposer. 


Des rivières que j’ai pleurées. 


De grands fleuves à naviguer. 




Il y a des jours et des nuits. 


Il y a des naissances et des morts. 


Mais aussi des renaissances et des résurrections. 


Il y a des printemps et des hivers. 


Il y a des étés enchanteurs. 


Et des automnes pleins de couleurs. 




Il y a des airs de musique. 


Des airs tristes et des airs joyeux. 


Des silences, des entre temps. 




Il y a en moi des moments d’extase.  


Des états d’être remplis de joie. 


Des jours où tu peux toucher et voir toute la beauté du monde. 


C’est cela que j’appelle le ciel. 


Des états ou mon esprit, 


Ne peux désirer rien de plus. 




Il y a des moments de doute. 


D’autres de foi. 


Certains pleins de peut-être. 


D’autres de certitude. 




Il y a des anges qui me guident. 


Il y a des démons où des dragons à combattre. 


Il y a des zones de repos. 


Et des zones de confort. 




Il y a de belles mers des océans et des continents. 


Il y a des tempêtes  


Il y a des raz de marée. 


Mais il y a aussi de magnifiques plages ensoleillées. 


Des rivages inconnus parfois. 




Des territoires a débroussaillés. 


Des territoires encore fragiles. 


Des territoires parfaitement conquis. 


D’autres quelquefois encore un peu minés. 






Il y a en moi aussi un tout petit jardin. 


Que je veux cultiver. 


Un petit territoire sacré. 


Là où je peux venir me recueillir. 


Communier et m’abreuver d’une eau vive. 


J’y ai bâti. 


Un tout petit refuge. 


Ou je me retire toute seule avec mon Dieu. 


Pour lui parler, mais aussi pour essayer de l’écouter, 


Quand je me sens un peu perdu.je me retire dans ce jardin secret. 


Et tout doucement. 


J’y viens chercher la paix. 


Il est là au plus profond de moi. 


Il est là où il n’y entre que toi.
Jeanne D’arc. 








 

 

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texte de Doris Lussier

Pour être un bon mourant.

Texte de Doris Lussier

Je n’ai qu’une petite foi fragile vacillante bougonneuse et toujours inquiète .Une foi qui ressemble bien plus à une espérance qu’à une certitude. Mais voyez vous à la courte lumière de ma faible raison, il m’apparaît irrationnel, absurde, illogique, injuste, contradictoire et intellectuellement impensable que la vie humaine ne soit qu’un insignifiant passage de quelques centaines de jours sur cette terre ingrate et somptueuse. Il me semble impensable que la vie se termine bêtement par une triste dissolution de la matière ,et que l’âme , comme une splendeur éphémère , sombre dans le néant après avoir inutilement été le lieu spirituel et sensible de si prodigieuse clarté .de si riche espérance et de si douces affections .il me paraît répugner à la raison de l’homme autant qu’à la providence de Dieu que l’existence ne soit que temporelle et qu’un être humain n’ait pas plus de valeur qu’un caillou . Ce que je trouve beau dans le destin humain, malgré son apparente cruauté, c’est que pour moi mourir, ce n’est pas finir, c’est continuer autrement. Un être humain qui s’éteint, ce n’est pas un mortel qui finit, c’est un immortel qui commence. La tombe est un berceau. Et le dernier soir de notre vie temporelle est le premier matin de notre éternité. <<Ô mort si fraîche, ô seul matin >> Disait Bernanos. Car la mort, ce n’est pas une chute dans le noir, c’est une montée dans la lumière. Quand on à la vie ce ne peut-être que pour toujours. Comme le dit le poète, parce que ce sont toujours les poètes qui voient mieux le fond des choses : <<ouverts à quelque immense aurore De l’autre coté des tombeaux, Les yeux qu’on ferme voient encore >> La mort ne peut pas tuer ce qui ne meurt pas. Or notre âme est immortelle, il n’y a qu’une chose qui peut justifier la mort c’est l’immortalité. Mourir au fond c’est peut-être presque aussi beau que naître. Est-ce que le soleil couchant n’est pas aussi beau que le soleil levant ? Un bateau qui arrive à bon port, n’est-ce pas un évènement heureux. Et si naître n’est qu’une façon douloureuse d’accéder au bonheur de la vie, pourquoi pas mourir ne serait-il pas qu’une façon douloureuse de deviner heureux. Texte de Doris Lussier.

Mes yeux

mesyeux

Mes yeux !

Mes yeux ils contiennent la couleur de tous mes rejets, de tous mes abandons, et de tout les abus ,et aussi de chacun de mes deuils.

De toutes mes trahisons et de toutes mes déceptions.

Mais ils contiennent aussi la couleur de toutes mes joies de tous mes accueils de tous mes pardons et toutes mes absolutions la couleur de toutes mes acceptations.

De toutes mes libérations .

J’oserais même dire de toutes mes résurrections.

Ils contiennent aussi la couleur de tous mes amours et tous mes rêves.

De toutes mes peines, mes pertes et de toutes mes passions

Mes yeux ont versés des larmes,

Oui larmes de peine et larmes de joie

Larmes sucrées et larmes salées.

Larmes douces et larmes amères

Larmes de désespoir

Et larmes de libération

Larmes de colère et larmes supplication.

Longtemps ces larmes je les ai versées en dedans.

Elles restaient dans mon cœur.

C’est là qu’elles ont faillis m’étouffer.

Mes yeux ont parfois regardés sans voir

Car ils étaient aveuglés.

Et aussi parce qu’ils avaient peur de regarder.

D’autres fois ils ont vus sans regarder

Ils ont été éblouis.

Et ils ont vus des choses qu’ils auraient aimées ne pas voir

Mais ils ont aussi vus des choses

D’une beauté indescriptible. .

C’est pour tout ça que je désire vivre les yeux grands ouverts

Aujourd’hui et maintenant.

Dans la maison du présent.

Et quand viendra l’heure où je fermerai mes yeux !

Derrière ces fenêtres closes

Je voudrais emporter les beaux souvenirs

Que mes yeux ont savourés !

Et les autres souvenirs qu’ils soient purifiés et lavés

Par les larmes qu’ils ont provoquées.

Qui sont souvent ainsi quand elles sont baignées dans les eaux d’un pardon.

Quand je sens monter une larme

Et qu’elle se rend jusqu’à dans mes yeux

Je me dis voici un cadeau de Dieu !

Car toutes les expériences.

Ce sont des perles que la vie m’a donné.

Elles auraient pu éteindre mes yeux, les noyés mais je pense qu’elles les ont bénis,

Toutes ces expériences font de moi ce que je suis.

Parce que je veux voir la lumière et les étoiles.

Briller dans tous les yeux qui croisent mon regard.

Je choisis d’essayer de regarder .avec les yeux de l’amour.

Alors je choisis d’aimer.

Oui après toutes ces années c’est le seul verbe

Que je désire désormais conjuguer.

Car je crois, ainsi est ma foi

Que l’amour est la couleur de Dieu.

Et c’est cette couleur que je voudrais,

Toujours voir dans mes yeux.

La couleur que j’ai vu le plus souvent dans les yeux d’un enfant.

Jeanne D’arc.

(Ce poème je le dédis à mes enfants et petits enfants car les mots les plus beaux que j’ai entendus et qui sont aussi les plus doux

Ces mots contiennent pour moi toutes les couleurs de l’arc-en –ciel

Maman et grand –maman .)

aimer la vie

création

Aimer la vie.

Aimer sa vie.

Aimer comme le soleil qui réchauffe la terre.

Aimer comme les étoiles et la lune qui éclairent la terre

Il se contente de briller.

Elles se contentent juste de scintiller.

Ils acceptent d’être ce qu’ils sont.

Et d’être ou ils sont.

De briller et de scintiller sur tout et sur tous.

Ils acceptent complètement leur fonction.

Aimer ce n’est pas quelque chose que l’on choisit.

C’est un sentiment que l’on vit.

Aimer c’est un ressenti qu’on laisse grandir en soi.

Aimer sans ne jamais attendre rien.

Juste de laisser l’amour en soi.

S’étendre et puis s’étendre encore.

Sur tous et chacun.

Jusqu’à englobé  complètement tout.

Peu importe ce que tu fais.

Peu importe tes choix.

Là tout au fond de moi.

Tu fais parti de moi.

Il existe juste une création.

Et elle contient tout, oui ! Vraiment tout.

De l’infiniment petit jusqu’à l’infiniment grand.

Du plus petit caillou jusqu’au soleil immense.

L’air que tu respire.

La terre qui te porte.

Tous ces fruits dont tu te nourris.

L’eau dont tu t’abreuve.

Et celle qui te désaltère.

La brise qui te rafraîchit, mais aussi les grands vents qui te bousculent.

Les rires et les sourires qui t’enchantent.

Les pleurs et les cris de détresse.

Qui te permettent de les consoler.

Les mains tendues vers toi.

Qui t’offre ainsi la possibilité de donner.

Aimer, aimer vraiment toute la création.

C’est laisser vivre l’Être en soi.

Non! Je ne sais pas toujours aimer ainsi.

Souvent je suis comme un petit bateau qui flotte à la dérive.

Mais tant que je garderai ma boussole tourner vers cet idéal.

Je suis convaincu de retrouver encore et encore le chemin de la maison.

AMOUR !

Jeanne D’arc

la paix se fait toujours au présent(reprise)

 

avec fleur en cage

J’ai cherché la paix au dehors si longtemps .

Ainsi je me laissais déranger par le moindre vent.

Maintenant je cherche a vivre la paix en dedans.

A faire la paix.

Au présent.

A faire la paix en moi.

Avec ce qui se présente au présent.

Que cela soit une situation présente , ou un souvenir du passé.

s’il vient voler ma paix.

c’est toujours au présent.

Je me rends compte que chaque petit refus

Chaque petit conflit que je vis m’offre une opportunité de faire la paix .

Il y avait parfois dans ma façon de vouloir la paix dans le monde .

Des déclarations de guerres .

partir en guerre contre quoi que soit.

Cela ne me procure pas la paix.

Dernièrement j’ai vécu des passages un peu dérangeants et je ne suis pas équipée pour jouer le rôle de Dieu.

Donc je lui ai confié tout ce que je ne peux pas faire par moi-même .

Ma vision de voir le monde et la vie est en train de se transformer .

Je ne peux régler aucune situation qui ne m’appartient pas.

Les sentiments et les émotions que vit quelqu’un.

Lui appartiennent complètement.

Je peux être ouverte a des situations que vivent les autres être a l’écoute   mais je ne peux faire le chemin pour eux.

La seule façon d’apprendre a marcher est de faire un pas et puis un autre

Je dois faire la paix en moi avec ce que la vie met sur mon chemin.

Je me rend compte qu’ ou j’ai refusé dans le passé d’être en paix .

De vivre cette paix.

N’était que du refoulement.

Il me  revient au présent par des personnages interposés et me permet de choisir a nouveau.

De cesser le mécanisme de défense et d’attaque

Et de faire et  vivre cette paix en moi .

Donc je n’ai pas a faire la paix avec personne d’autre l’idéal c’est que deux personnes puissent faire la paix dans leur différents .

Mais personne ne peut te priver de la liberté de faire la paix en toi.

Mais souvent le conflit te permet de faire une paix plus profonde en toi-même .

Tu ne peux forcer personne a vivre la paix , mais tu peux quand même faire la paix avec elle en toi.

Pourquoi tel personne arrive sur ton chemin a tel étape de ta vie .

Moi je crois que le grand guide le sait .

Dernièrement j’ai fait une demande a mon guide intérieur , mais en moi il y a l’égo et il y a mon guide .

Je commence a reconnaître ou mon égo embarque et je peux plus facilement en  lâcher prise .

Être en paix avec mes choix, mes décisions.

Qu’importe le chaos qui règne autour il t’est possible d’être en paix en toi  .

Faire entièrement la paix avec ce qui se présente au présent .

Même malgré que parfois tu as l’impression de vivre le passé.

Tu le vis au présent.

Il n’y a qu’un seul temps et c’est le présent .

On ne vit qu’au présent.

Jeanne

Mon ami et confident de sobriété.

prière de la sérénité 

 Mon ami(e) et confident (e)de sobriété.

Tu représente pour moi le père et la mère que je n’ai plus.

Le frère et la sœur que j’ai toujours souhaités.

Une personne sur qui je peux compter

Qu’importe l’heure du jour et de la nuit

Alors que dans une certaine période de ma vie

J’ai vraiment eu besoin d’un ami comme toi

Tu es arrivé dans ma vie.

La vie a fait que nos chemins se sont croisées.

Celui ou celle que je sais qui est là juste à l’autre bout

Du téléphone.

Je n’ai pas besoin de t’appeler la plupart du temps

Je regarde le téléphone et je suis rassurée

Car je sais que tu es là à l’autre bout.

Celui ou celle qui ne panique pas, quand moi je panique

Celui qui a plus confiance en moi.

Que je peux en avoir moi-même parfois

Celui qui me rappelle quand dans mes craintes je l’oublie

Que chaque problème

À une solution.

Notre histoire est faites de ces mains tendues.

Pour accueillir l’autre tour a tour.

Celui ou celle qui me connaît parce que je lui ai fait assez confiance

Pour me dévoiler.

Dans toute l’intimité celle de mon cœur et de mon âme.

Je n’ai plus de secrets pour lui.

Même les plus lourds et les plus difficiles.

Je te les ai confiés.

Nous sommes devenus l’un pour l’autre des confidents.

Je n’ai aucune peur d’être jugée.

Et tu n’as pas peur non plus.

Celui que je connais aussi parce qu’il m’a fait assez confiance

Pour se révéler à moi

Dans cette intimité aussi

J’en ai très peu de ce genre d’ami(e)

Je peux les compter je n’ai pas besoin de tous les doigts d’une main.

Je t’ai fais une place dans ma vie dans mon cœur tout près de mes enfants.

Parce que tu m’as aidé à devenir cette mère sur laquelle on peut compter.

Toi mon ami de sobriété

Merci

Ton amie

Jeanne D’arc.

Pensée.

 

 

Ta valeur n’est pas établie

En enseignant ni en apprenant.

Ta valeur est établie par Dieu.

Aucune de tes actions.

Rien de ce que tu penses.

Souhaite ou fais n’est nécessaire.

Pour établir ta valeur.

t.p 58

Un cours en miracle.

J’avais besoin ce soir de lire ce passage je suis inquiète pour ma santé.

Mais ce qui m’ insécurise c’est de ne pas savoir.

De vivre dans l’attente.

Je crois que je suis prête a accepter ce que je ne peut changer.

Je crois que je suis capable de lâcher prise.

Mais de ne pas savoir sur quoi tu dois justement lâcher prise.

Mais juste de vous le partager.

Me fais du bien.

Je réussis à m’abandonner .

Merci mon Dieu car je sais que j’ai grandit dans mon cheminement.

Je sais que je pourrais accepter.

N’importe ce qui m’attend.

Je me sens tout a coup en vous le partageant en mots.

Dans les entre lignes entre vous et moi

Qu’une des plus grande peur en moi.

M’as quitté.

Une de mes anciennes croyances.

Disparu.

J’en prends conscience là maintenant.

Il me fallait peut-être vivre cette inquiétude.

Pour sentir profondément une si ancienne crainte.

Prendre fin.

Et je sens

Monter en moi cette paix.

Merci mon Dieu.

Jeanne.

On enseigne ce que l’on a le plus besoin d’apprendre (Richard Bach)