Un coussinet tout rose
Une griffure sur ma cuisse
La Zénitude de Mitsou
Il m’est arrivé de vouloir changer le passé soit celui de l’enfance ou simplement celui d’une année de cette enfance qui a fait que longtemps un évènement m’a gardée emprisonnée. Beaucoup de choix auraient été différents. Puis il y a tellement de moments et de gens dans ma vie présente que pour rien au monde je voudrais ne jamais avoir connu dans ma vie.
Que je ne prendrais aucune chance d’effacer aucune page de ce passé.
Il y a un film sur cela (l’effet papillon) je crois
Puis après tout ce temps finalement je pense que je ne changerais rien du tout, car c’est toutes les expériences que j’ai vécu les belles et les moins belles qui ont fait de moi la femme que je suis capable d’aimer aujourd’hui.
Et la femme qui est aussi capable d’accueillir les autres et de les aimer.
Merci
Jeanne D’arc
Je peux te dire que moi je me souviens de la première fois ou j’ai frappé un mur .où pour la première fois j’ai remis ma vie en questionnement . rmis pas seulement ma vie , mais où je me suis remise moi-même en questionnement …j’avais 33 ans une première croisée de chemins . je ne savais pas trop ce que je voulais faire de ma vie , mais une chose était certaine J’ai senti au plus profond de moi que je ne pouvais continuer ainsi .Le mur je l’ai frappé de plein front .
Je savais qu’il devait y avoir un changement ..
Pendant un instant j’ai vu tout le travail a faire tant j’avais vécue endormie pendant ces 33 ans dans l’inconscience totale
Un réveil brutal j’ai vu tout le travail a faire …et j’ai pris peur.
comme quand on regarde sa maison et voit son grand ménage
La tâche et l’étendue te semble tellement énorme , que tu en es paralysée.
Et je me suis endormie de nouveau je ne pense pas aussi profondément mais comme sous anesthésie locale je dirais…. il sera long le voyage entre cette croisée de chemin et le ici maintenant .
Mais j’avais un moment vu une lueur .
Mais de cette vision je peux dire qu’une petite chose a la fois un petit tiroir après l’autre
tu nettoie et cela s’éclaircit.
Un pas à la fois sur le chemin tu avances… il y a aussi des haltes en cours de route …
Des longues périodes de repos…..
Des jours de veille et des jours plus endormis
en ce moment je sens que je suis d’une certaine façon encore dans un vent de changement .
Je sens que je franchit une étape ….
Mais le changement vas vers l’avant … donc ce vent est accueilli en pleine conscience .
Je gravit ma montagne … de plus en plus consciemment. les éclaircies sont belles .
Mais mes premiers pas vraiment sur le chemin du être là ici maintenant, je m’y suis exercer ans un hôpital dont je revois encore les corridors .. tant pour rester ici et ne pas me perdre dans mes pensées pour ne pas plonger dans mes abimes intérieurs et être dépasser . submerger je disais intérieurement chaque geste que je faisais je m’y suis aussi exercer en comptant mes pas en marchant dans les rues de ma ville , oui ma vie m’a conduite à m’exercer a cette pratique du ici maintenant …
Pas facile de s’enraciner non pas dans un endroit sur terre … mais à prendre racine en soi
Et j’ai appris aussi a être en position témoin …pour ne pas être submerger encore quand j’ai a visiter mes abimes intérieurs …pour guérir mes mémoires .
Aujourd’hui je sais que je suis plus ouverte a vivre ce qui es …là ici et maintenant
Les yeux ouverts j’ai pas laisser tomber aucun de mes rêves … car certains sont devenus réalité de vie ,
Maintenant je vis mon chemin ou ma vie ..elle me conduit où je ne saurais le dire je vis mon aujourd’hui.
Je cherchais ma feuille de route ailleurs , mais la feuille de route de Jeanne D’arc … est en moi.
Tout comme la tienne est en toi.
Je peux avoir des pistes dans d’autres parcours si semblable au mien.
Ils sont là pour moi témoins de la lumière …. vers laquelle je me dirige aussi .. les chemins sont aussi nombreux qu’il y a de personnes sur terre … tous tournés vers une lumière .. tous chacun a sa façon témoin de la lumière.
Moi maintenant j’essai d’être là dans chaque geste … du moment et de moins me perdre être là dans le simple geste de me laver les mains , être là en donnant de l’eau a mes plantes être là en tapant chaque touche de mon clavier ,
Être là ici maintenant.
Je vous écris ce billet et en tapant ici les dernières touches du clavier je veux changer l’image de mon blog , il est rester silencieux depuis quelques temps , mais s’il continue il vas sûrement changer d’image ..car le vent de changement souffle dans ma vie , je le sens .
Avec toute mon amitié
Jeanne D’arc
Je sors ce matin de ma retraite , pas une vrai décision si je continue ou pas …un arrêt non planifié , pas une pause programmé non plus , juste qu’il ne semble pas y avoir des mots qui se déposent dans mon encrier . Du moins de ceux que je veux partagés …
mais cette semaine une histoire m’as touchée et j’ai voulu inviter cette histoire ici dans mon cahier .
Avant de partir la vidéo arrêter la musique sur le site sinon cela fera une cacophonie
Bonne journée
Jeanne D’arc
Petit homme !
Est –ce que je verrais un jour un peu de bonheur dans tes yeux.
Je sais que cela ne doit pas être facile.
De vouloir être un homme.
Et de trainer.
Dans son cœur toutes les blessures de l’enfant.
Mais si un jour tu peux comprendre.
Que tu n’es pas seul.
Chacun de nous avons à vivre avec
Toutes nos blessures aussi.
Parfois même si nous sommes grand.
On se sent tout petit en dedans.
Blessures de rejet, blessure de trahison, blessure d’abandon, blessures de ne pas être reconnu etc…
C’est souvent avec toutes ces blessures que l’on s’est formé une personnalité
Souvent rempli de mécanismes de défense
Nous sommes plus souvent en réaction
Que vraiment en action.
Mais à force de ne regarder que celles –ci.
On est aveugle !
A tous les gestes d’amour.
Toutes les marques de tendresse.
Toutes les petites choses que les autres font pour nous.
A`force de vouloir être aimé par une personne en particulier.
Nous ne voyons pas toutes celles qui nous aiment
Juste à côté.
Il y a des personnes qui ne peuvent pas aimer.
Elles en sont incapables.
Car elles ne sont pas capables de s’aimer elles –mêmes.
Et aussi parce qu’elles n’ont jamais appris à aimer.
Puis un jour.
On cherche notre identité.
Voilà l’adolescence ?
On pense que les grands sont dépassés.
Qu’ils ne connaissent rien.
Mais on finit par vieillir.
Et parfois on voudrait s’appuyer sur la sagesse des adultes du passé.
Mais on se réveille parfois trop tard.
Et ils ne sont plus là.
Pas facile de dépasser ces blessures
De changer tous nos comportements.
Mais les autres sont blessés aussi.
Et ont ne sait jamais dans laquelle nous irons toucher.
Alors je crois que nous devons un jour choisir.
Nous arrivons un matin à une croisée de chemin.
D’un coté il y a le passé et de l’autre il y l’avenir.
Il nous faut accepter aujourd’hui qu’hier on ne peut le changer
Malgré toute notre volonté.
Il nous faut aujourd’hui choisir .d’être heureux.
Il nous faut tous un jour dépassé ces blessures les abandonnés au passé.
Quitter le terrain de guerre.
Pour vivre aujourd’hui.
Et regarder en avant.
Sûrement que tu y arrive avec des cicatrices.
Chacun y porte les siennes.
Je te souhaite de regarder vers le soleil levant ainsi l’ombre sera derrière toi.
Je t’aime mon petit homme.
Mon petit roi.
Je voudrais tellement voir un peu de bonheur dans le fond de tes yeux !
D’une femme qui t’aime énormément.
(tu te souviens de notre chanson : dis boule de gomme serais-tu devenu un homme )
Jeanne D’arc
Mes yeux !
Mes yeux ils contiennent la couleur de tous mes rejets, de tous mes abandons, et de tout les abus ,et aussi de chacun de mes deuils.
De toutes mes trahisons et de toutes mes déceptions.
Mais ils contiennent aussi la couleur de toutes mes joies de tous mes accueils de tous mes pardons et toutes mes absolutions la couleur de toutes mes acceptations.
De toutes mes libérations .
J’oserais même dire de toutes mes résurrections.
Ils contiennent aussi la couleur de tous mes amours et tous mes rêves.
De toutes mes peines, mes pertes et de toutes mes passions
Mes yeux ont versés des larmes,
Oui larmes de peine et larmes de joie
Larmes sucrées et larmes salées.
Larmes douces et larmes amères
Larmes de désespoir
Et larmes de libération
Larmes de colère et larmes supplication.
Longtemps ces larmes je les ai versées en dedans.
Elles restaient dans mon cœur.
C’est là qu’elles ont faillis m’étouffer.
Mes yeux ont parfois regardés sans voir
Car ils étaient aveuglés.
Et aussi parce qu’ils avaient peur de regarder.
D’autres fois ils ont vus sans regarder
Ils ont été éblouis.
Et ils ont vus des choses qu’ils auraient aimées ne pas voir
Mais ils ont aussi vus des choses
D’une beauté indescriptible. .
C’est pour tout ça que je désire vivre les yeux grands ouverts
Aujourd’hui et maintenant.
Dans la maison du présent.
Et quand viendra l’heure où je fermerai mes yeux !
Derrière ces fenêtres closes
Je voudrais emporter les beaux souvenirs
Que mes yeux ont savourés !
Et les autres souvenirs qu’ils soient purifiés et lavés
Par les larmes qu’ils ont provoquées.
Qui sont souvent ainsi quand elles sont baignées dans les eaux d’un pardon.
Et qu’elle se rend jusqu’à dans mes yeux
Je me dis voici un cadeau de Dieu !
Car toutes les expériences.
Ce sont des perles que la vie m’a donné.
Elles auraient pu éteindre mes yeux, les noyés mais je pense qu’elles les ont bénis,
Toutes ces expériences font de moi ce que je suis.
Parce que je veux voir la lumière et les étoiles.
Briller dans tous les yeux qui croisent mon regard.
Je choisis d’essayer de regarder .avec les yeux de l’amour.
Alors je choisis d’aimer.
Oui après toutes ces années c’est le seul verbe
Que je désire désormais conjuguer.
Que l’amour est la couleur de Dieu.
Et c’est cette couleur que je voudrais,
Toujours voir dans mes yeux.
La couleur que j’ai vu le plus souvent dans les yeux d’un enfant.
Jeanne D’arc.
(Ce poème je le dédis à mes enfants et petits enfants car les mots les plus beaux que j’ai entendus et qui sont aussi les plus doux
Ces mots contiennent pour moi toutes les couleurs de l’arc-en –ciel
Maman et grand –maman .)
Juste ici un œil se fait curieux.
Tout a coup L’ intérieur devient un grand point d’interrogation.
Dans cette solitude matinale.
Au lever du jour.
Dans cette ouverture un peu en retrait, dans cette petite alcôve , jour après jour, au petit matin elle vient s’assoir
Pour tenter de toucher sa lumière.
Même si c’est un simple effleurement.
De s’en approcher
Pas la lumière qui éclaire les choses de l’extérieur , mais celle qui perce tout de bord en bord , celle a travers laquelle tout devient transparent.
Cette lumière que nous voyons mieux souvent les yeux fermés.
Et parfois il lui semble pour un instant la percevoir
Pour lui confier tous ses questionnements.
Elle regarde la vie qui passe à l’extérieur, mais aussi les gens, les saisons.
Tout ce qui lui passe devant les yeux lui offre des pistes de réflexions.
Mais aussi des signes de solutions.
De ce qui se vit plus difficilement
Dans son monde intérieur.
Des mots sonnent des réponses à tous ses point d’interrogations.
Alors certains se changent en point d’exclamation.
Des émotions se vivent dans cet espace.
Des couleurs, des sensations.
Viennent lui dévoiler et raconter la vie.
la sienne , mais aussi toute vie qui l’entoure.
Cet endroit devient son point d’observation favori.
Son petit coin de retraite à chaque jour.
Elle peut aussi lui parler de comment elle se vit intérieurement.
Mais ce matin.
Quelque chose du dehors la touche et provoque.
Encore en elle une perte d’équilibre…
Elle redoute cette zone fragile , cette sensibilité dans son être.
Est sa plus grande fragilité
Et tout ce qui peut ainsi l’éveiller.
Celle qui revient sans cesse à intervalles réguliers, mais toujours sans s’annoncer.
Elle ne peut jamais savoir qui ou quoi en sera le déclencheur.
Qui ou quoi éveillera un fantôme ou une mémoire encore blessée.
Tant de mémoires encore à guérir.
Tant encore à réconcilier en dedans.
Mais le premier pas a été franchi , celui de dire oui de tout cœur a cette réconciliation.
Peu importe le temps qu’il lui faudra…..
Pour rejoindre toutes les parties de soi,
Mais se présente aussi des mémoires fantastiques pleines de joies et de rires.
Qui lui arrive et l’ébranle aussi.
La joie et le bonheur peuvent aussi être déstabilisant parfois.
Soudain, tout son intérieur devient d’une fragilité qui la laisse complètement désarmée.
Parfois ainsi en elle vient s’installer le doute qui en quelques secondes recouvre tout.
Ce doute envahit la totalité de son univers il prend toute la place en elle.
La peur s’installe elle ne sait pas combien de temps il lui faudra
Pour sortir de cette impasse.
Elle sait qu’il lui faudra tout revisiter.
Vraiment faire le point sur ce qui a encore grand prix au profond de son cœur.
Elle connait exactement l’endroit de la première perte de son équilibre.
Mais par cette ouverture là pourtant elle a encore une peur d’y regarder.
Dans cette déchirure,
Car elle a peur d’y replonger encore dans un vide si profond …
Un vide ou elle a vraiment cru se perdre.
Un puits qu’elle a cru sans fond.
Mais quelqu’un avait déjà visité cette nuit des profondeurs.
Alors une main lui fût tendue.
Cette main fût son sauveur.
Jeanne D’arc
J’ai tant besoin de ces moments seule avec toi
Les oreilles de mon cœur complètement ouvertes a tout ce que tu veux me murmurer.
Juste là, sur le bord du cœur.
Je sais que de ces séances j’en reviens toujours.
Avec les lentilles de mes yeux beaucoup plus claires.
Face aux évènements de ma vie.
Ce soir mon âme je vais couper tous les bruits extérieurs.
Je vais même essayer de couper ces pensées qui veulent créer interférence , aucunement en leurs refusant l’entrée.
Mais en les laissant passer dans mon intérieur comme des nuages dans le ciel.
Et c’est souvent dans cet espace vide qui finit par se créer entre elles .
C’est dans un petit temps suspendu.,qui se glisse entre deux .
Quand elles ralentissent leur course.
Que se situe le point de notre rencontre .
C’est a cet instant que se posent juste sur le bord du cœur, les mots que tu as a m’offrir en cadeau.
Je les ressent mais je pense qu’il me faut donner toute place au silence . pour vraiment les entendre.
Je sais qu’il me faut écouter.
La :juste au bord du cœur.
Ce qui monte des profondeurs?
Ou ce qui descends des hauteurs ? je ne saurais dire.
Car a ce moment tout se fond en un seul espace.
Tout au long de ma vie je suis souvent passé a coté de tout ce que tu avais a me dire , des rendez-vous manqués sur le bord du cœur.
Je sentais bien en moi un appel a écouter.
Un appel a cueillir ces présents offert.
Mais toujours trop pressée pour ralentir.
Oui trop pressée pour être complètement a l’intérieur de cet instant présent.
Tu me fais ressentir souvent par des frissons au cœur de m’éloigner de certaines situations .
Trop souvent on dirait que je deviens sourde d’oreilles et je reste là.
Alors c’est presque toujours après coup que je prends conscience que tu étais là bien présente.
Mais me laissant dans une si entière liberté.
Liberté dans chacun de mes choix , dans chaque décision.
Toujours dans un Accueil inconditionnel.
Tu me murmure dans mon corps souvent de me reposer . mais je ne ralentit pas assez pour entendre vraiment , jusqu’au jour ou ma vie devient incapable de me protéger de la maladie qui frappe fortement ,et me conduit indépendamment de la volonté a prendre du repos dans toutes les fibres de mon être.
Reposer mon corps , reposer ma tête, reposer mon esprit. , reposer mon cœur.
Je le dois.
Quand subitement je plonge dans un si grand mal d’être .
Aucunement par punition , non ma vie ne m’as pas punit.
La VIE ne punit jamais.
J’en ai maintenant la certitude profonde.
Cette certitude qui m’habite fût elle-même un cheminement.
Tant je suis partie de loin: dans une croyance complètement opposée a celle-ci.
La vie je sais qu’elle m’aime …j’y crois au plus profond de mes entrailles indépendamment de tous les évènements difficiles vécus.
C’est même peut-être par ceux-ci que j’ai pris conscience de cet AMOUR si grand et si inconditionnel.
Car c’est au cœur de grandes blessures et déchirures que j’ai cherché de toutes mes forces ma puissance suprême , c’est dans une détresse profonde que je me suis finalement totalement abandonnée , c’est au fond d’une grande désespérance qu’est né pour moi mon espérance.
L’Amour m’ accueille au delà de tous mes faux pas et de toutes mes erreurs .
Pour l’AMOUR je ne suis aucunement bon ou méchant je suis une âme en apprentissage.
Cherchant simplement le chemin du retour vers la maison .
Quelquefois perdue dans toutes les illusions.
Au plus profond de moi , je suis convaincue que l’AMOUR accueille tous et chacun ainsi.
Chaque âme est née de l’AMOUR.
Il l’accueille totalement.
Sans condition aucune.
Car chaque âme fait parti de cet AMOUR.
Mon âme ne me juge jamais , elle ne fait que m’aimer bien au-delà de tous mes choix.
Je reconnait chaque fois sa venue par un ressenti ou par une toute petite voix qui me vient de l’intérieur.
Je cherche parfois qui me parle ainsi dans le bord du cœur est- ce la voix de mon éducation qui elle est mélangée de nombreuses illusions .
Ou est-ce cette toute petite voix si douce et paisible venant du profond de mon âme.
Pas toujours si facile d’en faire la différence.
Mais il y a certains repères…..
Si j’y entends de la peur.
Maintenant je sais que ce n’est pas la voix de mon âme.
Si dans les mots que j’entends il y a autre chose qu’ uniquement l’AMOUR.
Je sais maintenant que ce n’est pas la voix de mon âme.
Car la voix de mon âme ne parle que d’amour et de paix.
Elle me conduit sans cesse vers des rivages paisibles
Jeanne
Rêve de femme
Rêve de femme.
Je suis femme.
Je suis fille
Je suis mère.
Je suis grand –mère.
Je suis sœur.
Je suis amie.
Je suis femme et solidaire.
Je suis femme et féminine.
Mais je ne suis pas féministe.
Je veux marcher au bras de mon homme.
Main dans la main.
D’égale à égal.
Je veux que nos différences.
Nous complètent.
Je ne veux pas de rapport de force.
Je veux vivre une union.
Et non pas une division.
Je ne veux pas un patron.
Je veux seulement un compagnon !
Je suis femme et solidaire.
Et ce que je désire, je le désire pour toutes les femmes de la terre !
Nous sommes la moitié du genre humain !
Dieu nous a créé homme et femme.
Je le veux pour ma mère, je le veux pour ma fille, je le veux pour ma petite fille, je le veux pour ma sœur, je le veux pour mon amie.
Je le veux toutes les femmes de tous les pays.
Oui j’ai aussi un père, un amoureux, j’ai un petit-fils, j’ai un gendre, j’ai un frère, j’ai un ami.
Et quand on se rencontre cœur à cœur.
Je ne suis pas au féminin et l’autre au masculin.
Mais seulement un cœur ouvert de part et d’autre.
Je veux que l’on s’aime et que l’on apprenne à marcher et travailler en association.
Je suis femme et solidaire .
Mais je veux que finisse la guerre !
N’importe ou dans l’univers.
Voici le rêve d’une femme.
Qui désire que l’on arrive à se rencontrer juste au niveau du cœur !
Car je crois que c’est là que Dieu nous à créés.
Jeanne D’arc
Tu peux être prisonnier même au sommet de la plus haute montagne, et tu peux devenir libre même au fond d’une prison.
(Auteur inconnu)
Le pardon.
J’ai vécu longtemps en étant mal dans ma peau.
J’ai vécu longtemps comme si je portais un fardeau.
Une colère m’habitait.
Un ressentiment profond, et un apitoiement sans fond.
Est-il légitime certains diront qu’oui ?
Moi je crois qu’il m’a retenu prisonnière.
Pendant si longtemps.
Chaque matin inconsciemment je mettais dans mon bagage.
Les gestes de mes abuseurs.
Et toutes mes blessures.
Ils m’empêchaient de vivre.
Toutes mes heures étaient teintées du passé.
Je portais la honte.
J’ai porté mon corps de souffrance si longtemps
Comme une deuxième peau je m’en revêtais.
Je ressassais sans cesse tous ces gestes.
Je les revivais continuellement
Ils gâchaient tous les beaux instants de ma vie.
Comme si tout était teinté de grisaille ?
J’ai sombré dans l’alcool.
Pour oublier.
Pendant si longtemps.
Je privais tous ceux qui m’aimaient
Dans le présent de ma vie.
J’étais si absente dans ma vie au présent.
Puis un jour j’ai eu un réel désir de vivre.
Et de devenir présente à ma vie.
Après avoir si longtemps eu le goût de mourir.
J’ai eu le réel désir de sortir du rôle d’une victime.
Car je ne pouvais plus vivre avec celle-ci.
Je suis pour un temps tomber dans un autre extrême celui du bourreau.
Mon esprit habité par la rancune et des désirs de vengeance.
Soif de faire justice ?
M’a tant fait souffrir.
Longtemps il était inconscience.
Puis arrive une prise de conscience
Je ne pouvais plus vivre avec tout ce ressentiment dans mon être.
Il me consumait à petit feu.
J’en étais rendu encore a une croisée de chemin
Et de tout mon cœur j’ai eu un désir de pardonner.
Un désir d’être libre.
Oui un désir de pardon a pris naissance.
Et depuis ce jour le pardon a fait son chemin en moi.
Cela peut paraître facile et cela peut l’être en effet.
Mais pour moi ce fût le chemin de presque une vie.
Parce que j’ai résisté si longtemps au lâcher prise.
Je me suis accroché si longtemps a ce passé souffrant.
Je crois que j’en avais fait mon identité.
Je n’ai pas oublié les gestes et je ne les approuve pas.
Mais j’ai libéré le lien qui me retenait à eux.
Ils font partis du passé.
Je les laisse partir en paix.
Je suis libre et ils sont libres.
Je ne retiens plus rien emprisonné.
J’ai démoli la prison que j’avais construite en moi.
J’ai libéré leurs cœurs et le mien
Et j’ai fait le même chemin envers moi.
Je me suis entièrement pardonné.
Tous mes ressentiments, mes désirs de vengeances, mes colères.
Et chacun de mes manquements et de mes inconsciences.
Je me suis pardonné mes longues absences.
Dans ma vie au présent.
J’essai de rester dans le moment qui est là peu importe comment il se présente.
Présente à moi-même et à ce que je rencontre.
J’ai libéré mon cœur les souvenirs ne me font plus mal.
Et je les visite de moins en moins.
Ils sont là mais je suis libre d’eux.
Je les pardonne du plus profond de mon être.
Je peux leur dire vas en paix.
Je ne garde aucun otage en moi.
Je le ressens dans le plus profond de moi.
Je ne peux changer le monde.
Mais je peux changer mon monde
Je peux enfin me dire vis en paix, vis la paix.
Je peux rencontrer chacun d’eux dans mon esprit.
Je ne tiens plus aucun livre de comptes.
Aucune facture en suspens.
Je ne peux expliquer mais le pardon je l’ai fait pour moi d’abord.
Et ensuite par amour pour mes enfants.
Quand j’ai eu le désir intense de leur donner une mère au présent.
Et non pas une prisonnière du passé.
Je ne nie pas, ce qui est arrivé. Je choisis de ne plus le juger.
De ne plus le porter.
Je choisis de libérer mon cœur de toute condamnation.
De tout ressentiment de ne rien retenir.
Je ne garde aucune résistance.
Je choisis de vivre la paix en moi.
Il y a des relations que je n’entretiens plus.
Mais je ne les retiens pas dans une prison a l’intérieur de moi.
Je les laisse partir en paix.
Je vis au présent.
Et tout est parfaitement bien en cet instant
Je suis présente ici maintenant.
Pleinement et entièrement.
J’ai repris le plein pouvoir de ma vie.
La totale responsabilité de mes émotions.
Mon cœur et mon âme sont maintenant si légers.
Quand la paix que m’a procuré le pardon est venu touchée mon Être.
J’ai ressenti l’amour et une grande liberté.
Et une douceur.
Est venu habiter mon cœur en profondeur.
Jeanne D’arc
xoxoxo