
Je ne me souvenais pas des images de mes promenades
Ainsi sur des bords de plage et pourtant je sais que j’y ai marché
Trop en recherche dans mon intérieur si chaotique pour regarder vraiment ou mes pieds traçaient des pas
Je pourrais dire je gravissais une montagne intérieurement
Pourtant dans certaines de mes lectures remonte une odeur a mes narines
Et je sais bien que cette odeur c’est la mer , tu vois que je n’ai pas toujours été là ou mon corps se déposait
J’entends parfois quelqu’un dire je vais aller voir au bout du monde si j’y suis et bien pour moi je suis rester a tourner en rond dans un cercle très restreint ,
Mais je voyageais dans mon monde intérieurement à vitesse grand vent. J’étais a vivre mes tornades et mes ouragans .
Puis souvent a ramasser les débris des tsunamis… est-ce ceux des rébellions ?
Mais en ce temps-là j’étais trop perdue dans mes pensées
Oui j’ai parcouru des distances sans distance pour me trouver.
Je suis monté dans les hauteurs sans mettre de parachute
Je suis descendu dans les profondeurs …pour essayer de trouver ma vie….
Parfois il y faisait nuit et noir mais un petit fil y était ….. je tenais la main amie …..
Mais je cherchais a être une autre …sans vraiment le savoir … alors certainement que je ne me trouvais jamais
Puis un de ces matins assise en boule replié tel un escargot, ou une petite tortue dans sa carapace j’ai accepter d’être juste moi
Je regarde des images qui me font faire des aller retour… des écrits …le font aussi …
Les deux pieds bien rivés …. au sol …. je ne suis que ce que le MAÎTRE a voulu pour moi ….
Jeanne D’arc