Trouvailles de classement dans mes dossiers

Il y a des soirs comme ce soir ou le sommeil nous fausse compagnie, souvent dans le passé ce fût l’angoisse qui me tenait éveillée. En d’autres moments ce fût mon corps qui se faisait trop douloureux.

Maintenant souvent c’est une grande fébrilité qui me tient le plus souvent loin des bras de Morphée.

Un peu comme si mon cœur et mon corps n’arrivait pas à se placer en mode repos.

Mais je ne redoute plus ces nuits ou le sommeil brille par son absence j’ai ma plume pour me tenir compagnie.

J’aime ces instants seule avec moi-même, en compagnie de mon journal.

C’est vrai que maintenant mon journal le plus souvent je le tape au clavier plus souvent que je l’écris.

Assise dans mon fauteuil préféré, mon portable sur les genoux.

J’aime aussi écouter les sons dans la nuit j’entends le tic tac de l’horloge, et tous les petits bruits de fond qu’on entend dans la nuit quand ceux du jour ont fait silence.

Autant je peux aimer la musique le jour, autant j’aime la nuit être bercer par les seuls sons qui appartiennent aux objets et aux choses c’est une merveilleuse pratique pour m’amener en pleine journée à écouter les sons dans la nature : le vent dans les feuilles, le merveilleux chant d’un cardinal….

Je n’ai jamais oublié le jour ou j’ai entendu pour la première fois le chant de cet oiseau aussi rare que soit la présence de ce bel oiseau dans la ville. C’est pourtant là que je l’ai aperçu la première fois

Niché dans un arbre d’une rue ou j’aime marcher.

Un pur moment d’émerveillement …

Les sons de l’eau ….

Souvent je passe a coté de la musique de la nature, tellement le bruit qui les enterre capte mon attention première.

Il y a beaucoup de vie la nuit, plus faites de sons que de mots, les seuls mots sont ceux que je viens ici coucher sur ma page. Quand je quitte pour un instant le mode écoute.

Je sais qu’en ces instants je perds un peu. Mais mon âme veut rendre témoignage donc mes doigts s’agitent sur le clavier, mais l’oreille …reste tendue présente.

Ce soir je laisse un peu aller ma plume, a son propre rythme, un parfum soudain capte mon attention, je prends le temps d’humer cette odeur qui monte dans mon odorat, je peux m’arrêter et savourer ce moment j’ai tout mon temps.

J’écoute la calme respiration de mon amour endormi.

J’entends les sons de l’extérieur, des oiseaux commencent à se faire entendre, ils s’assemblent toujours a la même heure juste en face de chez moi comme si la terre commence lentement à s’éveillée tout en douceur.

Bientôt les bruits du jour reviendront prendre leur place, ceux de la nuit deviendront à nouveau des bruits de fond j’espère qu’ils laisseront assez de leur empreinte en moi, car ils sont si apaisants.

Même si le sommeil a brillé par son absence cette nuit, mon être est reposé.

Quand les bruits du jour viendront trop m’étourdir, j’espère que mon oreille garde souvenir et puisse les entendre derrière et y puiser ce calme dont ils sont porteurs.

Jeanne D’Arc

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