Cause et effet

Cours en miracles

chapitre 2

VII. Cause et effet Tu te plains peut-être encore de la peur, mais tu persistes néanmoins à te rendre apeuré. J’ai déjà signalé que tu ne peux pas me demander de te délivrer de la peur. Je connais qu’elle n’existe pas mais tu ne le connais pas, toi. Si j’intervenais entre tes pensées et leurs résultats, je toucherais à une loi fondamentale de cause et effet, la loi la plus fondamentale qui soit. Je ne t’aiderais guère si je dépréciais le pouvoir de ta propre pensée.

Cela serait en opposition directe avec le but de ce cours. Cela t’aidera beaucoup plus de te rappeler que tu ne surveilles pas assez attentivement tes pensées. Peut-être as-tu l’impression qu’à ce stade il faudrait un miracle pour te permettre de le faire, et c’est parfaitement vrai. Tu n’as pas l’habitude de penser dans un esprit de miracle, mais tu peux être entraîné à penser de cette façon. Tous les faiseurs de miracles ont besoin de ce type d’entraînement. Je ne peux pas te laisser ne pas surveiller ton esprit, sinon tu ne seras pas capable de m’aider. Faire des miracles entraîne que tu te rends pleinement compte du pouvoir de la pensée afin d’éviter la malcréation. Autrement un miracle sera nécessaire pour redresser l’esprit lui-même, processus circulaire qui n’encouragerait guère la compression du temps à laquelle le miracle est destiné. Le faiseur de miracles doit éprouver un respect sincère pour cause et effet véritables comme condition nécessaire pour que le miracle se produise. Les miracles et la peur viennent tous deux des pensées. Si tu n’étais pas libre de choisir l’un, tu ne serais pas libre non plus de choisir l’autre. En choisissant le miracle tu as rejeté la peur, ne serait-ce que temporairement. Tu as eu peur de chacun et de tout. Tu as peur de Dieu, de moi et de toi-même. Tu Nous as malperçus ou malcréés, et tu crois en ce que tu as fait. Tu n’aurais pas fait cela si tu n’avais pas peur de tes propres pensées. Les apeurés doivent malcréer parce qu’ils malperçoivent la création. Quand tu malcrées, tu souffres. Le principe de cause et effet devient maintenant un véritable accélérateur, quoique seulement temporairement. De fait, « Cause » est un terme qui appartient en propre à Dieu, et Son «Effet» est Son Fils. Cela entraîne une série de relations de Cause et Effet qui sont totalement différentes de celles que tu introduis dans la malcréation. Le conflit fondamental en ce monde est donc entre création et malcréation. Toute peur est implicite dans celle-ci et tout amour dans cellelà. C’est donc un conflit entre l’amour et la peur. J’ai déjà dit que tu crois ne pas pouvoir contrôler la peur parce que c’est toi-même qui l’a faite, et ta croyance en elle semble faire qu’elle échappe à ton contrôle. Or toute tentative pour résoudre l’erreur en tentant de maîtriser la peur est inutile. Le fait même de supposer que la peur a besoin d’être maîtrisée confirme son pouvoir. La véritable solution repose entièrement sur la maîtrise par l’amour. Dans l’intérim, toutefois, le sentiment de conflit est

Cela serait en opposition directe avec le but de ce cours. Cela t’aidera beaucoup plus de te rappeler que tu ne surveilles pas assez attentivement tes pensées. Peut-être as-tu l’impression qu’à ce stade il faudrait un miracle pour te permettre de le faire, et c’est parfaitement vrai. Tu n’as pas l’habitude de penser dans un esprit de miracle, mais tu peux être entraîné à penser de cette façon. Tous les faiseurs de miracles ont besoin de ce type d’entraînement. Je ne peux pas te laisser ne pas surveiller ton esprit, sinon tu ne seras pas capable de m’aider. Faire des miracles entraîne que tu te rends pleinement compte du pouvoir de la pensée afin d’éviter la malcréation. Autrement un miracle sera nécessaire pour redresser l’esprit lui-même, processus circulaire qui n’encouragerait guère la compression du temps à laquelle le miracle est destiné. Le faiseur de miracles doit éprouver un respect sincère pour cause et effet véritables comme condition nécessaire pour que le miracle se produise. Les miracles et la peur viennent tous deux des pensées. Si tu n’étais pas libre de choisir l’un, tu ne serais pas libre non plus de choisir l’autre. En choisissant le miracle tu as rejeté la peur, ne serait-ce que temporairement. Tu as eu peur de chacun et de tout. Tu as peur de Dieu, de moi et de toi-même. Tu Nous as malperçus ou malcréés, et tu crois en ce que tu as fait. Tu n’aurais pas fait cela si tu n’avais pas peur de tes propres pensées. Les apeurés doivent malcréer parce qu’ils malperçoivent la création. Quand tu malcrées, tu souffres. Le principe de cause et effet devient maintenant un véritable accélérateur, quoique seulement temporairement. De fait, « Cause » est un terme qui appartient en propre à Dieu, et Son «Effet» est Son Fils. Cela entraîne une série de relations de Cause et Effet qui sont totalement différentes de celles que tu introduis dans la malcréation. Le conflit fondamental en ce monde est donc entre création et malcréation. Toute peur est implicite dans celle-ci et tout amour dans cellelà. C’est donc un conflit entre l’amour et la peur. J’ai déjà dit que tu crois ne pas pouvoir contrôler la peur parce que c’est toi-même qui l’a faite, et ta croyance en elle semble faire qu’elle échappe à ton contrôle. Or toute tentative pour résoudre l’erreur en tentant de maîtriser la peur est inutile. Le fait même de supposer que la peur a besoin d’être maîtrisée confirme son pouvoir. La véritable solution repose entièrement sur la maîtrise par l’amour. Dans l’intérim, toutefois, le sentiment de conflit est nécessairement indivisé. Cet état n’implique pas plus qu’un potentiel de changement d’esprit. La confiance ne peut pas se développer pleinement jusqu’à ce que la maîtrise ait été accomplie. Nous avons déjà tenté de corriger l’erreur fondamentale voulant que la peur peut être maîtrisée, et nous avons souligné que la seule maîtrise véritable est par l’amour. Être prêt n’est que le commencement de la confiance. Tu penses peut-être qu’un temps extrêmement long est nécessaire entre l’être-prêt et la maîtrise, mais laisse-moi te rappeler que le temps et l’espace sont sous mon contrôle.

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Je ne suis pas un corps je suis libre

1. La liberté doit être impossible aussi longtemps que tu perçois un corps comme étant toi-même.

Le corps est une limite.

Qui voudrait chercher la liberté dans un corps la cherche là où elle ne peut pas être trouvée. L’esprit peut être libéré quand il ne se voit plus dans un corps, fermement attaché à lui et protégé par sa présence.

Si cela était la vérité, l’esprit serait certes vulnérable!

2. L’esprit qui sert le Saint-Esprit est illimité à jamais, à tous égards, par-delà les lois du temps et de l’espace, délié de toute préconception, avec la force et le pouvoir de faire tout ce qui lui est demandé.

Les pensées d’attaque ne peuvent entrer dans un tel esprit, parce qu’il a été donné à la Source de l’amour, et la peur ne peut jamais entrer dans un esprit qui s’est attaché à l’amour.

Il repose en Dieu.

Et qui peut avoir peur qui vit dans l’Innocence, et qui ne fait qu’aimer?

3. Il est essentiel pour tes progrès dans ce cours que tu acceptes l’idée d’aujourd’hui et qu’elle te soit très chère.

Ne t’inquiète pas si pour l’ego elle est tout à fait insane.

Le corps est cher à l’ego parce qu’il y habite et qu’il vit en union avec la demeure qu’il a faite.

C’est une partie de l’illusion qui l’a gardé d’être lui-même trouvé illusoire.

4. C’est là qu’il se cache et c’est là qu’il peut être vu pour ce qu’il est.

Déclare ton innocence, et tu es libre.

Le corps disparaît, parce que tu n’en as aucun besoin, si ce n’est le besoin que voit le Saint-Esprit.

Pour cela, le corps apparaîtra comme une forme utile pour ce que l’esprit doit faire.

Il devient ainsi un véhicule qui aide à étendre le pardon jusqu’au but intégral qu’il doit atteindre, selon le plan de Dieu

5. Chéris l’idée d’aujourd’hui et pratique-la aujourd’hui et chaque jour.

Inclus -la dans chaque période d’exercice que tu fais.

Il n’y a pas une pensée qui n’y gagnera en pouvoir d’aider le monde et aucune qui n’y gagnera aussi en dons supplémentaires pour toi.

Nous sonnons l’appel de la liberté dans le monde entier avec cette idée.

Voudrais -tu être exempté de l’acceptation des dons que tu fais?

6. Le Saint-Esprit est la demeure d’esprits qui cherchent la liberté.

En Lui ils ont trouvé ce qu’ils ont cherché.

Le but du corps maintenant n’est pas ambigu. Et il devient parfait dans son aptitude à servir un but indivisé.

En réagissant sans conflit et sans équivoque à l’esprit qui n’a que la pensée de liberté pour but, le corps sert et remplit bien son but.

Sans le pouvoir d’asservir, c’est un digne serviteur de la liberté que l’esprit au-dedans du Saint-Esprit recherche.

7. Sois libre aujourd’hui.

Et apporte la liberté comme don à ceux qui se croient encore esclaves au-dedans d’un corps. Sois libre, afin que le Saint-Esprit puisse faire usage de ton évasion de l’esclavage pour libérer la multitude qui se perçoit liée, impuissante et apeurée.

Laisse l’amour remplacer leurs peurs à travers toi.

Accepte le salut maintenant et confie ton esprit à Celui Qui t’appelle à Lui faire ce don.

Car Il voudrait te donner la liberté parfaite, la joie parfaite, et l’espoir qui trouve son plein accomplissement en Dieu.

8. Tu es le Fils de Dieu.

Dans l’immortalité, tu vis à jamais.

Ne voudrais-tu pas lui rendre ton esprit?

Alors pratique bien la pensée que le Saint-Esprit te donne pour aujourd’hui.

Tes frères se trouvent délivrés avec toi en elle; le monde est béni avec toi, le Fils de Dieu ne pleurera plus et le Ciel rend grâce de l’augmentation de la joie que ton exercice amène même à lui.

Et Dieu Lui-même étend Son Amour et Son bonheur chaque fois que tu dis:

Je ne suis pas un corps.

Je suis libre.

J’entends la Voix que Dieu m’a donnée et c’est seulement à elle que mon esprit obéit.

Un cours en miracles leçon 199