Il y a longtemps j’ai du vivre une si grande solitude , j’étais toute seule à l’intérieur de moi ,
Une expérience qui a des airs d’un confinement
A cette époque de ma vie j’avais 33 ans
J’ai du alors commencer un long pèlerinage , au fil de mon voyage
Il m’a fallu faire des fouilles archéologiques
Dans ma terre intérieure pour devenir un être LIBRE pour libérer mon âme
Une tempête qui a fait chavirer mon bateau
Le mien était vraiment sur le bord du naufrage
Alors à débuter à l intérieur de moi mes premiers pas sur ce chemin , où je naviguais à travers toutes mes peurs et mes angoisses les miennes et toutes celles hérités de mes ancêtres
Tout en moi tout ce que j’avais cru était remis en questionnement , plus aucun repère ne tenait , je perdait pied , je voyais mon équilibre tellement fragilisé j’avais peur d’éclater en mille miettes ,comme un funambule je marchais sur un fil
Alors durant ces années je croyais que c était là fin du monde
Mais il n y avait personne d’autre qui la voyait car c’était tout mon monde intérieur qui s’écroulait, seulement moi avait conscience du tsunami car il était en moi
C’est le parcours du chemin jusqu’au fond de soi
Et cette route nous devons la descendre seule
Sans aucune carte de route
C’est toi seulement qui peut la tracer
Ma vie m’avait conduite a la pire tempête de ma vie
Ce grand bouleversement là a été le début d’un tout nouveau monde pour moi
Elles m ont conduite vers l hôpital ces grandes vagues
Oui des gens en blouses blanches m’ont aussi aidés dans mon confinement en 1982 a me refaire une santé
Même juste qu’ils ne travaillaient pas au même étage ou dans le même département
Que dans celui que nous vivons présentement ils soignaient plus mon mal a l’âme Mon mal de vivre
alors dans celui- ci je me sens sereine
Aujourd’hui dans celle ci je peux revisiter toutes ces peurs mais je ne fais que les abandonner il n’y en a plus aucune qui me possède
Je me laisse porter par le courant peu importe je sais que je ne suis pas le capitaine de mon voilier je lui fais entièrement confiance pour me conduire au port même si celui ci est dans l autre monde je reste sereine
Solitaire mais sereine
Comme le dit si bien Plume latraverse
Dans le chemin des hommes nouveaux
Elle est délicate et fragile la route qui mène au fond de nous
Elle est simple mais difficile la route qui s en va vers l amour
Elle est capricieuse et sensible la route qui nous rejoint au bout dans un petit coin calme et paisible
Elle est étrangère et intime
La route où nous marchons debout
Dans la froideur de nos abîmes
Le front tourné droit dedans nous
Hors de ce monde sans souplesse
Vers d’autres vies pleines de promesses
Débarrassés de tout égo
Sur le chemin des hommes nouveaux
Mais elle est en chacun de nous
Jeanne D’arc ♥️
Bonjour Jeanne
Que c’est percutant! « j’étais toute seule à l’intérieur de moi . »
Et tout ce cheminement pour se découvrir…. » Il faut savoir faire » les fouilles archéologiques » en soi….comme tu le dis si bien et si poétiquement.
Mes amitiés
Merci Kleaude ton commentaire me touche et effectivement j’ai pendant de nombreuses années été toute seule à l’intérieur de moi
Je n avais plus le choix il fallait que je fouille ma terre , que je fasse un tri peu à peu choses que je garde elles sont moi , d’autres que je jette elles sont des croyances que je ne veux plus , pour poursuivre ma route
Merci encore
Mes amitiés
Bonsoir Jeanne,
Super, que le résultat de ce chemin parcouru !
Bravo !!!
Bonne semaine de Noël ! 😘
Merci beaucoup Colette
Bonne semaine et bon temps des fêtes 😘