Je suis moi tellement heureuse de te retrouver ma plume celle que j’ai découverte un matin qui au début se glissait si timidement sur la page , tellement heureuse de retrouver ici cette plume que j’ai eu peur d’avoir perdue ….de ne plus avoir besoin tant elle se faisait silencieuse et même que j’ai crue que tu avais quittée ma vie.
J’ai beaucoup écris pour me guérir , pour rester parfois en équilibre ..
quand je suis presque certaine de marcher sur du solide arrive un souvenir sorti je ne sais pas toujours de quelle mémoire qui me laisse encore suspendu entre cet hier et demain .
Il est arrivé cette nuit sans aucune invitation …
Je me suis réveillé avec cet invité tenace qui est témoin encore , de cette fragilité que je croyait endormie.
Une partie de moi.
Qui marche sur un fil … tentant de rester en équilibre.
Cette partie de moi….
Que je voudrais reléguée aux oubliettes.
Cette plume qui m’accompagne dans toutes mes passages fragiles.
Me revient comme une fidèle amie .
Dans un aujourd’hui qui après tant d’années je pensais très solidifié.
Cette amie fidèle…
Me conduiras encore une fois j’en ai foi vers un rivage
Tu me demandes qui je suis Je suis de n’importe où Tu me demandes où je vais Je vais très bien À questions idiotes, réponses idiotes Apprends la leçon
Tu me demandes combien je fais Je fais de mon mieux Et ce mieux, combien c’est? Ce mieux est juste parfait Tu veux trop savoir tout sur moi Si tu veux tout avoir Ce que je n’ai même pas Alors va-t-en, va-t-en
Tu ne demandais qu’une épaule Pour t’appuyer dans mon lit Dans tes bleus Moi c’était facile dans ma tête Je pouvais dormir et peut-être Rêver mieux
Tu me demandes comment je vais Je vais dans une vieille auto Tu me demandes où j’irais J’irais là où il fait chaud Plus chaud qu’en hiver, loin du polaire Avec en mon cœur des êtres chers Mais tu me fais parler Arrête, arrête
Tu ne demandais qu’une épaule Pour t’appuyer dans mon lit Dans tes bleus Moi c’était facile dans ma tête Je pouvais dormir et peut-être Rêver mieux
Publié en 2013 c’est en elles trois et mes petits que sont mes grands amours sauveurs
Maman
Dès l’instant où tu as su que tu désirais des enfants, tu m’aimais déjà.
Dès l’instant où tu as appris ma présence, tu m’aimais déjà.
Dès l’instant où tu m’as senti bouger, tu m’aimais déjà.
Dès l’instant où tu m’as vu, pour la toute première fois, tu m’aimais déjà.
Et dès ce premier instant, je le savais, le ressentais!
Merci pour tout cet amour, pour toute cette inconditionnalité, pour toute cette privation qu’est une maman.
En cet instant, je ressens tellement de gratitude pour ce que j’ai eu et ce que j’ai aujourd’hui, que je ne peux faire qu’autrement que de te dire: MERCI!