Un matin semblable aux autres …

Je suis moi tellement heureuse de te retrouver ma plume  celle que j’ai découverte un matin qui au début se glissait si timidement sur la page , tellement heureuse de retrouver ici cette plume que j’ai eu peur d’avoir perdue  ….de ne plus avoir besoin  tant elle se faisait silencieuse et même que j’ai crue que tu  avais quittée ma vie.

J’ai beaucoup écris pour me guérir , pour rester parfois en équilibre ..
quand je suis presque certaine de marcher sur du solide arrive un souvenir sorti je ne sais pas toujours de quelle mémoire qui me laisse encore suspendu entre cet hier et demain .

Il est arrivé cette nuit sans aucune invitation …

Je me suis réveillé avec cet invité tenace qui est témoin encore , de cette fragilité que je croyait endormie.

Une partie de moi.

Qui marche sur un fil … tentant de rester en équilibre.

Cette partie de moi….

Que je voudrais reléguée aux oubliettes.

Cette plume qui m’accompagne dans toutes mes passages fragiles.

Me revient comme une fidèle amie .

Dans un aujourd’hui qui après tant d’années je pensais très solidifié.

Cette amie fidèle…

Me conduiras encore une fois j’en ai foi  vers un rivage

Vers mon phare

Vers ma lumière

Mais c’est tanguant en attendant

J’ai l’Âme si fragile aujourd’hui

Jeanne D’arc

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Chanson que j’aime

Rêver mieux

Daniel Bélanger

Tu me demandes qui je suis
Je suis de n’importe où
Tu me demandes où je vais
Je vais très bien
À questions idiotes, réponses idiotes
Apprends la leçon

Tu me demandes combien je fais
Je fais de mon mieux
Et ce mieux, combien c’est?
Ce mieux est juste parfait
Tu veux trop savoir tout sur moi
Si tu veux tout avoir
Ce que je n’ai même pas
Alors va-t-en, va-t-en

Tu ne demandais qu’une épaule
Pour t’appuyer dans mon lit
Dans tes bleus
Moi c’était facile dans ma tête
Je pouvais dormir et peut-être
Rêver mieux

Tu me demandes comment je vais
Je vais dans une vieille auto
Tu me demandes où j’irais
J’irais là où il fait chaud
Plus chaud qu’en hiver, loin du polaire
Avec en mon cœur des êtres chers
Mais tu me fais parler
Arrête, arrête

Tu ne demandais qu’une épaule
Pour t’appuyer dans mon lit
Dans tes bleus
Moi c’était facile dans ma tête
Je pouvais dormir et peut-être
Rêver mieux

Un instant

 

Il suffit d’un instant .

J’ai vécue pendant des années en courant après le bonheur.

Croyant qu’il était sûrement dans la prochaine journée.

Dans le prochain tournant.

Peut-être dans le prochain objet de mes désirs.

Dans la prochaine personne que je croiserais.

Je cherchais et regardais toujours a l’extérieur.

Pourtant il me semblait que j’arrivais toujours  trop tard.

Tant que j’ai cherché le bonheur ailleurs.

Que dans le propre état de mon être.

Il fût sans cesse éphémère.

Et illusoire.

Tant que je l’ai cherché ailleurs.

Que dans mon propre univers intérieur.

J’ai cru qu’il était possible que l’on me le dérobe.

Que je pouvais le perdre.

Qu’il était Perdu dans le passé ou a venir dans le futur.

Mais il m’es offert dans l’instant présent.

Il n’est pas une chose a posséder.

Ni un événement a attendre.

Il est à découvrir.

Pas plus loin que dans l’état de ton être.

Il n’es pas une chose que je peux toucher des doigts.

Il n’est pas visible par les yeux de mon corps.

Mais je peut très bien le voir dans la vision de mon être.

Je le ressens dans mon être.

Je le retrouve dans chaque chaque parcelle de vie.

Quand je la rencontre en lui ouvrant mon cœur.

Dans chaque geste même le plus petit que je pose avec amour dans le cœur .

Je le ressens le bonheur , cette paix et cette joie de l’âme..

Dans chaque instant vécu avec amour.

QU’importe ce qu’il puisse être.

Il suffit de rencontrer chaque chose avec amour.

De lui offrir mon cœur.

Dans le moment présent .

Dans cet unique instant.

Parfois il  arrive que la peur vienne me tenter.

Mais je sais que cette peur n’existe pas

Elle n’est qu’une illusion.

Mais je lui refuse de plus en plus l’entrée de ma pensée.

Dans mon monde intérieur.

J’essai d’en lâcher prise.

Et de revenir ici maintenant.

Enfin de ne plus en faire des projections a l’extérieur.

Qui viendront me cacher la lumière.

Qui est là dans l’instant présent .

Elle brille bien au-delà de toutes  les illusions.

Elles ne sont que des ombres qui me cachent la beauté de cet unique instant

Libre du passé et du futur .

Quand arrive ces moments ou la peur semble me faire croire en l’illusion.

Quand elle tente de recouvrir de noir mes perceptions.

Quelle tente de me faire croire que je peux perdre cette paix et joie intérieure.

Mais je sais qu’au-delà de cette peur , oui dépasser cette peur.

il est  là mon bonheur , ma paix et ma joie.

il ne me demande qu’un seul pas , qu’un seul instant.

Et c’est de lâcher prise , la seule chose que je dois abandonner.

C’est la peur.

Au delà de cette peur.

La lumière est là qui brille.

elle resplendit.

La peur peut me la cacher un instant , mais elle n’as pas le pouvoir de l’éteindre.

il ne suffit que d’un instant pour changer d’esprit

Un seul instant pour revenir dans l’instant présent ..

Un instant pour changer la peur pour l’amour.

Un seul instant.

Il ne suffit qu’un instant .

Jeanne D’arc

  

 

 

 

Mots de mon enfant ….

Publié en 2013 c’est en elles trois et mes petits que sont mes grands amours  sauveurs

Maman

Dès l’instant où tu as su que tu désirais des enfants, tu m’aimais déjà.

Dès l’instant où tu as appris ma présence, tu m’aimais déjà.

Dès l’instant où tu m’as senti bouger, tu m’aimais déjà.

Dès l’instant où tu m’as vu, pour la toute première fois, tu m’aimais déjà.

Et  dès ce premier instant, je le savais, le ressentais!

Merci pour tout cet amour, pour toute cette inconditionnalité, pour toute cette privation qu’est une maman.

En cet instant, je ressens tellement de gratitude pour ce que j’ai eu et ce que j’ai aujourd’hui, que je ne peux faire qu’autrement que de te dire: MERCI!

Je t’aime maman….

Michèle xxx