J’écris parce qu’un jour je me suis déclarée morte vivante quelque part entre mes 5 ans et l’ espace temps ou je semblais vivre
Ces espaces temps où je tentais de tenir chacune de mes ficelles
Je n’y arrivais pas a faire grandir cette petite fille
Alors je l’ai Abandonnée derrière
J’ai tentée de l’enfouir profondément
J’ai fuis le silence et le calme pour ne plus l’entendre
Et pendant des années j’y suis arrivé
Presque au point de complètement l’oublier
Dans le cachot a l’intérieur de moi
Au milieu du bruit et du vacarme
J’ai bien inconsciemment continué de déposer des mines bien enfermé dans cette boite noire qu’était ma vie celle que nous ne retrouvons pas souvent dans un naufrage annoncé
Si tu n’a jamais osé l’ouvrir toi-même
J’écris parce qu’un matin une fissure dans le mur a pratiquer une ouverture
Un petit trou dans mon armure a permis a des mots a des gens de toucher mon coeur mourant
Ces mots je m’en suis servi comme bonbonne d’oxygène
Pour respirer
Ils m’ont permis les mots, leurs voix , d’oser m’y accrocher
Les tiens ont été des parachutes
Les siens des bouées
Dépendamment
Si je me noyais
Ou si je m’écroulais
Alors j’écris parce que des mots , des écrits , m’ont sauvés
est ce les tiens ou les siens peu importe
J’écris pour témoigner
J’écris pour dire merci
Jeanne D’arc