Il y a des mots. Certains des mots que j’ai lu et d’autres que j’ai entendu
ils me sont restés collés sur la peau. Des mots faits vécus. Des mots qui frappent. Je voudrais pour certains d’entre eux être comme le serpent pour me défaire de cette peau. Cette peau qui porte ces mots. Ils ont fait des sillons, creusés si profond. Ils sont comme des cratères sur la surface de la lune. Quand je tombe sur eux. Je glisse dans leurs sillons, je me perds dans leurs cratères. Oui il y a de ces mots qui ont cet effet sur moi. Pourtant arrive d’autres mots lus et entendus qui eux m’ont fournis des ailes pour devenir papillon. Ils m’ont fabriqués des échelles pour remonter des puits sans fond. Des mots qui caressent, des mots qui flattent. Des mots sourires des mots douceur. C’est le pouvoir des mots sur moi. Des mots furent souvent bien plus que des guérisons. Ils ont été de grandes résurrections Je les ai aimés, vécus écrits. C’est tout cela pour moi la magie des mots…. Ces mots que je partage avec vous. En toute amitié.
Un soir, une nuit ou à l’aurore, Peu importe le décor, Si vraiment tu es sans ressort, Abandonne ton passeport.
Dépose teslivres et ton savoir dans la grange, Oublie toutes les louanges. Fais le silence, et, écoute ton cœur en échange. Comme c’est étrange !
Le vide s’installe, et semble indolore. Une présence invisible… Peut être un ange, Sonne au son du cor. Comme c’est étrange !
« Regarde en toi. Libère le trésor. » Seul dans le noir, le vide encore… Nu comme un ver. Qui cela dérange ? « Ouvre ton cœur… Prépare les vendanges ! »
Pardonne sans aucune attente, à ceux qui t’ont fait du tort, Pardonne toi aussi, d’avoir bâti tous ces gardes corps. Haines et rancœurs sont des prisons avec leurs états majors. Elles ligotent l’Amour à bras le corps.
Seul, le pardon permet, en dernier ressort De s’évader et, enfin, d’éclore…
C’est l’être extrême. Dieu, c’est le jour sans borne et sans fin qui dit : j’aime. Lui, l’incommensurable, il n’a point de compas ; Il ne se venge pas, il ne pardonne pas ; Son baiser éternel ignore la morsure ; Et quand on dit : justice, on suppose mesure. Il n’est point juste ; il est. Qui n’est que juste est peu. La justice, c’est vous, humanité ; mais Dieu Est la bonté. Dieu, branche où tout oiseau se pose ! Dieu, c’est la flamme aimante au fond de toute chose. Oh ! tous sont appelés et tous seront élus. Père, il songe au méchant pour l’aimer un peu plus. Vivants, Dieu, pénétrant en vous, chasse le vice. L’infini qui dans l’homme entre, devient justice, La justice n’étant que le rapport secret De ce que l’homme fait à ce que Dieu ferait. Bonté, c’est la lueur qui dore tous les faîtes ; Et, pour parler toujours, hommes, comme vous faites, Vous qui ne pouvez voir que la forme et le lieu, Justice est le profil de la face de Dieu. Vous voyez un côté, vous ne voyez pas l’autre. Le bon, c’est le martyr ; le juste n’est qu’apôtre ; Et votre infirmité, c’est que votre raison De l’horizon humain conclut l’autre horizon. Limités, vous prenez Dieu pour l’autre hémisphère. Mais lui, l’être absolu, qu’est-ce qu’il pourrait faire D’un rapport ? L’innombrable est-il fait pour chiffrer ? Non, tout dans sa bonté calme vient s’engouffrer. On ne sait où l’on vole, on ne sait où l’on tombe, On nomme cela mort, néant, ténèbres, tombe, Et, sage, fou, riant, pleurant, tremblant, moqueur, On s’abîme éperdu dans cet immense coeur ! Dans cet azur sans fond la clémence étoilée Elle-même s’efface, étant d’ombre mêlée ! L’être pardonné garde un souvenir secret, Et n’ose aller trop haut ; le pardon semblerait Reproche à la prière, et Dieu veut qu’elle approche ; N’étant jamais tristesse, il n’est jamais reproche, Enfants. Et maintenant, croyez si vous voulez ! Victor Hugo
Ce qui est bouleversant, c’est que quand tout est détruit, quand il n’y a plus rien, mais vraiment plus rien, il n’y a pas la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout.
Je vous le jure. Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour. Il n’y a plus que l’Amour. Tous les barrages craquent. C’est la noyade, c’est l’immersion. L’amour n’est pas un sentiment. C’est la substance même de la création.
Je croyais jusqu’alors que l’amour était reliance, qu’il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin. Nous n’avons pas même à être reliés : nous sommes à l’intérieur les uns des autres. C’est cela le mystère. C’est cela le plus grand vertige.
Au fond je viens seulement vous apporter cette bonne nouvelle : de l’autre côté du pire t’attend l’Amour. Il n’y a en vérité rien à craindre…
How many roads must a man walk down Before you call him a man? How many seas must a white dove sail Before she sleeps in the sand? Yes, ‘n’ how many times must the cannon balls fly Before they’re forever banned? The answer, my friend, is blowin’ in the wind The answer is blowin’ in the windYes, ‘n’ how many years can a mountain exist Before it’s washed to the sea? Yes, ‘n’ how many years can some people exist Before they’re allowed to be free? Yes, ‘n’ how many times can a man turn his head And pretend that he just doesn’t see? The answer, my friend, is blowin’ in the wind The answer is blowin’ in the windYes, ‘n’ how many times must a man look up Before he can see the sky? Yes, ‘n’ how many ears must one man have Before he can hear people cry? Yes, ‘n’ how many deaths will it take till he knows That too many people have died? The answer, my friend, is blowin’ in the wind The answer is blowin’ in the wind
J’aimerais tellement être capable d’écrire mes états d’âmes dans une si belle poésie je suis émue aux larmes par celui-ci
Merci Gilles ou poèteinsoumi
Amitié ♥️
Je suis moi tellement heureuse de te retrouver ma plume celle que j’ai découverte un matin qui au début se glissait si timidement sur la page , tellement heureuse de retrouver ici cette plume que j’ai eu peur d’avoir perdue ….de ne plus avoir besoin tant elle se faisait silencieuse et même que j’ai crue que tu avais quittée ma vie.
J’ai beaucoup écris pour me guérir , pour rester parfois en équilibre ..
quand je suis presque certaine de marcher sur du solide arrive un souvenir sorti je ne sais pas toujours de quelle mémoire qui me laisse encore suspendu entre cet hier et demain .
Il est arrivé cette nuit sans aucune invitation …
Je me suis réveillé avec cet invité tenace qui est témoin encore , de cette fragilité que je croyait endormie.
Une partie de moi.
Qui marche sur un fil … tentant de rester en équilibre.
Cette partie de moi….
Que je voudrais reléguée aux oubliettes.
Cette plume qui m’accompagne dans toutes mes passages fragiles.
Me revient comme une fidèle amie .
Dans un aujourd’hui qui après tant d’années je pensais très solidifié.
Cette amie fidèle…
Me conduiras encore une fois j’en ai foi vers un rivage