Il y a des mots

Il y a des mots.
Certains des mots que j’ai lu et d’autres que j’ai entendu

ils me sont restés collés sur la peau.
Des mots faits vécus.
Des mots qui frappent.
Je voudrais pour certains d’entre eux être comme le serpent pour me défaire de cette peau.
Cette peau qui porte ces mots.
Ils ont fait des sillons, creusés si profond.
Ils sont comme des cratères sur la surface de la lune.
Quand je tombe sur eux.
Je glisse dans leurs sillons, je me perds dans leurs cratères.
Oui il y a de ces mots qui ont cet effet sur moi.
Pourtant arrive d’autres mots lus et entendus qui eux m’ont fournis des ailes pour devenir
papillon.
Ils m’ont fabriqués des échelles pour remonter des puits sans fond. Des mots qui caressent, des mots qui flattent.
Des mots sourires des mots douceur.
C’est le pouvoir des mots sur moi.
Des mots furent souvent bien plus que des guérisons.
Ils ont été de grandes résurrections
Je les ai aimés, vécus écrits.
C’est tout cela pour moi la magie des mots….
Ces mots que je partage avec vous.
En toute amitié.

Jeanne D’arc

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Lâcher prise

A Coeur ouvert...

Un soir, une nuit ou à l’aurore,
Peu importe le décor,
Si vraiment tu es sans ressort,
Abandonne ton passeport.

Dépose teslivres et ton savoir dans la grange,
Oublie toutes les louanges.
Fais le silence, et, écoute ton cœur en échange.
Comme c’est étrange !

Le vide s’installe, et semble indolore.
Une présence invisible… Peut être un ange,
Sonne au son du cor.
Comme c’est étrange !

« Regarde en toi. Libère le trésor. »
Seul dans le noir, le vide encore…
Nu comme un ver. Qui cela dérange ?
« Ouvre ton cœur… Prépare les vendanges ! »

Pardonne sans aucune attente, à ceux qui t’ont fait du tort,
Pardonne toi aussi, d’avoir bâti tous ces gardes corps.
Haines et rancœurs sont des prisons avec leurs états majors.
Elles ligotent l’Amour à bras le corps.

Seul, le pardon permet, en dernier ressort
De s’évader et, enfin, d’éclore…

Telle une mésange,

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La rose et l armure

Suivant la longue métamorphose qui m’éloigne de mon passé

J’ai croisé une rose qui ne pouvait pas avancer

Pas qu’elle n’ose pas la chose mais n’y avait jamais pensé

Depuis toujours tenant la pose quand les regards l’éclaboussaient
Elle a la couleur de l’amour bien que je n’l’ai jamais croisé

Bien qu’à la lumière du jour, les fleurs sont toutes belles à crever

Alors j’ai mis la route en pause, à ses cotés me suis posé

Puisque cette rose semblait morose d’être seule au jour achevé
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose écoute mes murmures

Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose tu peux être sûre

Que tu n’seras plus jamais seule pour franchir les murs

Il y a d’la place sur mon épaule pour une rose et son armure
Suivant la course du soleil avec nos yeux fatigués

On s’est raconté nos merveilles et nos tristesses irriguées

On n’avait pas grand chose à faire alors on s’est allongé

Avec ma rose j’ai fait la guerre à mon envie de voyager
Mais au matin la route appelle alors je lui ai proposé

Si elle osait me faire l’honneur d’avancer à mes côtés

Même si ton armure est trop lourde bien qu’elle t’ait toujours protégé

Sache que la vie est sourde quand elle ne doit pas nous blesser
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose écoute mes murmures

Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose tu peux être sûre

Que tu n’seras plus jamais seule pour franchir les murs

Il y a de la place sur mon épaule pour une rose et son armure
Traversant tous les bruits du monde avec ma fleur à mes côtés

Me nourrissant chaque seconde de sa douceur et sa beauté

J’ai croisé un ruisseau immonde qui a cru bon de refléter l’image

D’un monstre bleu profond d’un guerrier triste et abîmé
Comment ma rose as-pu tu subir pareille offense à ta splendeur?

Et comment puis-je réussir à oublier qu’elle fût l’erreur

De t’arracher à ton jardin et cause un vide dans mon cœur

Mais elle m’arrête puis m’embrasse, ma rose rit et moi je pleure
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose écoute mes murmures

Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose maintenant je suis sûr

Que je n’serai plus jamais seul pour franchir les murs

Il y a d’la place sur mon épaule pour une rose et son armure
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose que ça peut être dur

Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose depuis que ma vie dure

Je n’avais jamais eu personne pour guérir mes blessures

Jusqu’à ce que un jour une rose vienne se poser sur mon armure

Âme ! être ,c’est Aimer

Âme ! être, c’est aimer.

Il est.

C’est l’être extrême.
Dieu, c’est le jour sans borne et sans fin qui dit : j’aime.
Lui, l’incommensurable, il n’a point de compas ;
Il ne se venge pas, il ne pardonne pas ;
Son baiser éternel ignore la morsure ;
Et quand on dit : justice, on suppose mesure.
Il n’est point juste ; il est. Qui n’est que juste est peu.
La justice, c’est vous, humanité ; mais Dieu
Est la bonté. Dieu, branche où tout oiseau se pose !
Dieu, c’est la flamme aimante au fond de toute chose.
Oh ! tous sont appelés et tous seront élus.
Père, il songe au méchant pour l’aimer un peu plus.
Vivants, Dieu, pénétrant en vous, chasse le vice.
L’infini qui dans l’homme entre, devient justice,
La justice n’étant que le rapport secret
De ce que l’homme fait à ce que Dieu ferait.
Bonté, c’est la lueur qui dore tous les faîtes ;
Et, pour parler toujours, hommes, comme vous faites,
Vous qui ne pouvez voir que la forme et le lieu,
Justice est le profil de la face de Dieu.
Vous voyez un côté, vous ne voyez pas l’autre.
Le bon, c’est le martyr ; le juste n’est qu’apôtre ;
Et votre infirmité, c’est que votre raison
De l’horizon humain conclut l’autre horizon.
Limités, vous prenez Dieu pour l’autre hémisphère.
Mais lui, l’être absolu, qu’est-ce qu’il pourrait faire
D’un rapport ? L’innombrable est-il fait pour chiffrer ?
Non, tout dans sa bonté calme vient s’engouffrer.
On ne sait où l’on vole, on ne sait où l’on tombe,
On nomme cela mort, néant, ténèbres, tombe,
Et, sage, fou, riant, pleurant, tremblant, moqueur,
On s’abîme éperdu dans cet immense coeur !
Dans cet azur sans fond la clémence étoilée
Elle-même s’efface, étant d’ombre mêlée !
L’être pardonné garde un souvenir secret,
Et n’ose aller trop haut ; le pardon semblerait
Reproche à la prière, et Dieu veut qu’elle approche ;
N’étant jamais tristesse, il n’est jamais reproche,
Enfants. Et maintenant, croyez si vous voulez !
Victor Hugo

Mon phare

Mon  phare.

Il est là pour guider mes pas.

Depuis que je suis enfant que je navigue parfois.

Dans des zones brumeuses.

Traversant les grandes tempêtes de ma vie.

Il est la pour guider mes pas.

J’y aperçois sa lueur.

Même dans la plus noire des nuits.

A travers les plus lourds nuages.

Perce cette lumière.

Pour éclairer mon âme.

Il est là pour guider mes pas.

Quand je ne retrouve plus ma route.

Sur une mer incertaine.

Quand je me suis trop éloignée de ma terre.

La seule que mon âme connaît.

J’ouvre mes sens intérieurs.

Pour trouver sa lumière.

Pour revenir a la source.

Il est là pour guider mes pas.

Il me ramène au port.

Il me guide vers le rivage.

Celle de mon île.

Celle que mon âme reconnaît.

Jeanne D’arc

Non elle ne savait pas

Elle ne le savait pas  cette petite fille.

Qu’elle avait en elle toutes les forces

 Que la vie  avait déposée déjà,

Toutes celles dont elle aurait besoin.

Pour vivre chacune de ses expériences de  vie.

Non elle ne savait pas.

Que chacune des expériences étaient nécessaire et la mènerait.

Vers la découverte de ces précieuses forces offertes en cadeau à sa naissance.

Pour découvrir tous ses précieux trésors.

Non elle ne savait pas.

Elle appelait épreuves certaines de ses expériences de vie.

Que pour connaître le lâcher prise.

Qu’elle devrait encore et encore.

Être exposé a des refus et des confrontations.

Des déceptions,

Que pour connaître le détachement.

Qu’elle devrait encore et encore.

Vivre  des pertes et des deuils pénibles.

Des cris et des pleurs.

Des révoltes et des rébellions.

Que pour connaître le pardon.

Non elle ne savait pas.

Elle devrait vivre des trahisons des rejets et des abandons.

Non elle ne savait pas.

Que pour connaître l’acceptation.

Elle devrait vivre.

La maladie les handicaps.

Les diminutions.

Que pour connaître la sérénité et la paix qui l’habite.

Elle devrait vivre encore et encore.

Des combats, des luttes et des déchirements intérieurs

Non elle ne savait pas

Que pour découvrir chacun de ses trésors

Et connaître qu’elle les avait en elle déposés en cadeau à sa naissance.

C’est chacune de ses expériences qui viendraient.

La conduire vers la pleine conscience du cadeau que lui a fait la vie.

Tel qu’elle s’est présentée.

Tout était là dans la petite fille.

Mais complètement inconnu d’elle.

Comme un cadeau non déballé.

Mais il lui fallait faire l’expérience de sa propre vie.

Pour conscientiser chacun des cadeaux déposés en elle.

Maintenant ces mots lâcher-prise, pardon, détachement, acceptation, paix, sérénité.

Ne sont pas seulement des mots sans substance.

Mais des mots vivants en elle pleinement ressenti connus.

 Liés a un vécu.

Ma vie m’as permis de déballer tous  mes cadeaux.

Merci.

Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour… (Christiane Singer)

J’ai eu envie de te relire Jacques ❤

A Coeur ouvert...

Ce qui est bouleversant, c’est que quand tout est détruit, quand il n’y a plus rien, mais vraiment plus rien, il n’y a pas la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout.

Je vous le jure. Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour. Il n’y a plus que l’Amour. Tous les barrages craquent. C’est la noyade, c’est l’immersion. L’amour n’est pas un sentiment.
C’est la substance même de la création.

Je croyais jusqu’alors que l’amour était reliance, qu’il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin. Nous n’avons pas même à être reliés : nous sommes à l’intérieur les uns des autres.
C’est cela le mystère. C’est cela le plus grand vertige.

Au fond je viens seulement vous apporter cette bonne nouvelle : de l’autre côté du pire t’attend l’Amour.
Il n’y a en vérité rien à craindre…

Voir l’article original 269 mots de plus

Bob Dylan

How many roads must a man walk down
Before you call him a man?
How many seas must a white dove sail
Before she sleeps in the sand?
Yes, ‘n’ how many times must the cannon balls fly
Before they’re forever banned?
The answer, my friend, is blowin’ in the wind
The answer is blowin’ in the windYes, ‘n’ how many years can a mountain exist
Before it’s washed to the sea?
Yes, ‘n’ how many years can some people exist
Before they’re allowed to be free?
Yes, ‘n’ how many times can a man turn his head
And pretend that he just doesn’t see?
The answer, my friend, is blowin’ in the wind
The answer is blowin’ in the windYes, ‘n’ how many times must a man look up
Before he can see the sky?
Yes, ‘n’ how many ears must one man have
Before he can hear people cry?
Yes, ‘n’ how many deaths will it take till he knows
That too many people have died?
The answer, my friend, is blowin’ in the wind
The answer is blowin’ in the wind

https://youtu.be/vWwgrjjIMXA

Passage à vide

J’aimerais tellement être capable d’écrire mes états d’âmes dans une si belle poésie je suis émue aux larmes par celui-ci
Merci Gilles ou poèteinsoumi
Amitié ♥️

Le poète insoumis

Quand le cœur est chagrin

Il dessine au fusain

Sur une feuille grise

La froidure et la bise

L’angoisse du destin

Les rêves qui le brisent

Gisent devant l’église

D’un village païen

Où même Dieu s’abstient

De poser ses assises

Quand le triste refrain

D’un orage sans fin

Nous entraîne et s’enlise

Loin de la terre promise

Tout au bout du chemin

Le jour se lève en vain

Quand la lune s’éteint

Car la peine tamise

La lumière qui grise

La nature au matin

Mais c’est une sottise

De faire sa devise

De «rien ne sert à rien»

Le monde va et vient

À son heure à sa guise

Car le temps des cerises

De tout temps rivalise

Avec le temps de chien

Et la beauté revient

Nous ouvrir sa valise

Voir l’article original

Un matin semblable aux autres …

Je suis moi tellement heureuse de te retrouver ma plume  celle que j’ai découverte un matin qui au début se glissait si timidement sur la page , tellement heureuse de retrouver ici cette plume que j’ai eu peur d’avoir perdue  ….de ne plus avoir besoin  tant elle se faisait silencieuse et même que j’ai crue que tu  avais quittée ma vie.

J’ai beaucoup écris pour me guérir , pour rester parfois en équilibre ..
quand je suis presque certaine de marcher sur du solide arrive un souvenir sorti je ne sais pas toujours de quelle mémoire qui me laisse encore suspendu entre cet hier et demain .

Il est arrivé cette nuit sans aucune invitation …

Je me suis réveillé avec cet invité tenace qui est témoin encore , de cette fragilité que je croyait endormie.

Une partie de moi.

Qui marche sur un fil … tentant de rester en équilibre.

Cette partie de moi….

Que je voudrais reléguée aux oubliettes.

Cette plume qui m’accompagne dans toutes mes passages fragiles.

Me revient comme une fidèle amie .

Dans un aujourd’hui qui après tant d’années je pensais très solidifié.

Cette amie fidèle…

Me conduiras encore une fois j’en ai foi  vers un rivage

Vers mon phare

Vers ma lumière

Mais c’est tanguant en attendant

J’ai l’Âme si fragile aujourd’hui

Jeanne D’arc