Je voudrais t’écrire un mot.
Oui ce matin j’ai eu envie de prendre ma plume pour t’écrire un mot.
En fait je crois que c’est plus une prière.
Si je la mets en mots.
C’est simplement que ceux-ci me sont nécessaires.
Je sais que tu n’as besoin d’aucun mot
Les mots sont plus pour moi.
Que réellement pour toi.
Je sais que tu ne m’abandonne pas,
Je sais que tu ne me tourne pas le dos.
Je sais que tu connais le cœur.
C’est moi et seulement moi qui semble avoir perdu la clé.
Car je me sens si loin comme dans cette ancienne vie.
Celle d’avant, celle ou je n’avais jamais encore ressenti cette présence.
Qui habite mon cœur.
Celle ou il faisait si froid a l’intérieur.
Oui encore la sensation de la traversée d’un désert.
Je ne bougerai, je ne courrai pas a l’autre bout du monde.
Cela je l’ai fait il y a longtemps.
Et finalement tu étais là si près.
Je sais que tu es là quelque part en moi.
Je n’ai qu’à trouver l’interrupteur.
Et qu’à cet instant la lumière reviendras.
Ce que nous n’avons pas encore connu ne peut pas nous manquer réellement.
Mais là je le vis comme si je souffrais l’abandon.Ma propre désertion.
Un vide, tellement profond.
Sans TOI.
Je sais que tu ne me tourne pas le dos.
Je sais que tu ne t’es aucunement éloigné.
Je sais que c’est moi…qui a égaré ma clé.
Un jour tu as changé complètement ma vie intérieure. J’hésite à dire ma vie, tant en ce temps –là j’étais loin de me sentir vivante,
Jamais la joie, la vrai n’avait vibré, réellement à l’intérieur de moi.
Mais jamais, ton mystère ne m’avait approché, jamais cette foi ne m’avait vraiment touchée.
Un tel monde de différence entre les deux.
Mais aujourd’hui je connais la saveur de la joie celle qui colore tout, je connais son énergie, sa vibration.
Et je sais que présentement je n’arrive pas atteindre cette partie en moi.
D’avoir vécue un temps sans connaitre cette présence, puis de l’avoir senti vivre si fortement en soi, fait que de la perdre est pire que de ne jamais l’avoir connue.
Reviens me conduire a ma source, indique moi la route.
Guide mes pas …
Je t’en prie viens encore combler mon silence.
viens m’ éclairer de ta présence .
Viens allumez le feu.
Jeanne d’arc