Le temps

Je vis des départs  et ils me bousculent , mais j’ai l’impression que c’est la juste à la limite de notre vie

Que nous avons un pied encore bien enraciné ici

Et un autre presque dans l’autre

Que nous prenons vraiment conscience combien c’est court une vie.

Et que nous devrions profiter de chaque instant.

Pourtant la longueur du  temps c’est si paradoxale.

il me semble que c’était l’année dernière que je me mariais et que je mettais mes enfants au monde.

Et me voilà déjà arrière grand-maman.

Pourtant il y a eu des années qui nous ont paru a tous ceux concernés très longues et difficiles.

Mais aujourd’hui  il me semble que ce temps là a filé.

Vraiment paradoxale le temps qui passe

il me semble que c’était le mois dernier que j’arrivais dans la ville ou j’habite maintenant.

Et pourtant certaines de ces années il me semblaient qu’elles n’en finissaient plus de passer.

Je trouvais le temps si long que je me demandais parfois si je l’avais arrêter…

La semaine dernière je rencontrais mon médecin de famille qui me suis depuis plus de 25 ans , elle me disait justement

que je n’étais plus du tout cette même femme qu’elle suivait dans les débuts.

A ce moment là elle doutait vraiment que je m’en sorte

Que la femme devant elle était une autre.

Un véritable signe  que les tempêtes et tous les paysages intérieurs si difficile j’ai appris a les gérer.

J’ai nettoyés et fait du ménage dans mon intérieur.

Quand elle m’a dit cela j’ai revu défiler devant moi

Tous les bagages que j’ai déposés , toutes les peurs abandonnés

Toutes les situations classées.

toutes les croyances  questionnées.

Quand j’ai fais le premier pas je dirais dans ma deuxième vie j’avais 33 ans , dit ainsi il peut paraitre que le chemin est long.

Mais tout ce cheminement même si il y a eu oui des moments difficile il y a eu tellement de belles rencontres  tout au long du voyage

Je dirais aujourd’hui ici et maintenant que je me sens sereine , elle c’est ce qu’elle voyait dans la femme assise devant elle ce jour là.

J’ai j’en suis certaine  véritablement fais la paix avec le passé.

qu’il soit vieux de 67 ans et encore plus ou que ce passé soir hier et même ce matin ce soir en déposant ma tête sur mon oreiller

je l’offrirai a Dieu ..

Car je ne veux plus vivre ces grandes divisions intérieures.

Mon plus grand souhait est de vivre en paix intérieurement.

Et ici maintenant

Jeanne D’arc

 

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Il y a des mots.

Certains des mots que j’ai lus et d’autres que j’ai entendus me sont restés collés sur la peau.

Des mots faits vécus.

Des mots qui frappent.

Je voudrais pour certains d’entre eux être comme le serpent pour me défaire de cette peau.

Cette peau qui porte ces mots.

Ils ont fait des sillons, creusés si profond.

Ils sont comme des cratères sur la surface de la lune.

Quand je tombe sur eux.

Je glisse dans leurs sillons, je me perds dans leurs cratères.

Oui il y a de ces mots qui ont cet effet sur moi.

Pourtant arrive d’autres mots lus et entendus qui eux m’ont fournis des ailes pour devenir papillon.

Ils m’ont fabriqués des échelles pour remonter des puits sans fond.

Des mots qui caressent, des mots qui flattent.

Des mots sourires des mots douceur.

C’est le pouvoir des mots sur moi.

Des mots furent souvent bien plus que des guérisons.

Ils ont été de grandes résurrections

Je les ai aimés, vécus écrits.

C’est tout cela pour moi la magie des mots….

Ces mots que je partage avec vous.

En toute amitié.

Jeanne D’arc