Comme le Roseau.
J’ai toujours rêvée d’avoir la grandeur de mon chêne.
Sa force et sa prestance.
Je regardais cet arbre immense
Dieu qui était beau.
Rien ne lui faisait peur
J’enviais cette force et cette solidité
Mais un jour de grande tempête
Sous la puissance de tous les éléments
Mon beau grand chêne est foudroyé
Une grande déchirure
Je le croyais invincible
Sa rigidité l’as tué.
Je l’ai pleuré mon chêne
A ce point de rupture
Car il n’est pas dans la nature du chêne
De plier jusqu’a touché terre.
Mais par la perte de mon beau chêne
J’ai appris une leçon de vie
Et j’ai remercié
La vie
car
elle a fait de moi
Un tout petit roseau.
Il plie à chaque tempête sous la force
Des vents qui le traverse.
Les orages passent le brasse et le bouscule jusqu’à lui faire toucher la terre.
Mais ce petit roseau a découvert sa force dans sa flexibilité.
Ses branches semblent si fragiles
Mais paradoxalement c’est leurs fragilités qui devient leur force
Il permet à tous les éléments.
De le plier au gré de leurs fantaisies
C’est ainsi tel un tout petit roseau
Que j’ai traversée tous les évènements pénibles de ma vie,
Merci.
Jeanne